Ma collection d’emblèmes et autocollants Bretons

Son folklore, sa bière et son humour qui tend vers l’autodérision, tout est bon dans la Bretagne. Et en tant que Breton fier de ses origines, les autocollants restent le meilleur moyen pour témoigner mon attachement pour cette région. D’ailleurs, pour notre plus grand bonheur, des sites spécialisés dans la création d’autocollants bretons foisonnent sur le web. À côté des sélections d’A l’Aise Breizh, on y trouve de vraies pépites qui n’attendent qu’à rejoindre nos collections. Et si vous, comme moi, partageons la même passion pour la Breizh, ce billet pouvait vous intéresser. Qui sait, vous pourriez peut-être vous y référer pour vos prochains achats.

La bigoudène d’A l’Aise Breizh : un incontournable

Michelin est à la France tout comme la bigoudène d’A l’Aise Breizh est aux Bretons. Et comme tout collectionneur qui se respecte, ne pas avoir un cet autocollant dans sa collection reviendrait à être un amateur de livres fantastiques sans disposer d’un seul tome d’Harry Potter. C’est sans conteste le plus célèbre sticker breton pour voiture, tel que ceux fabriqués par la marque Française de stickers voiture stickers et autocollants, au point qu’il a détrôné le très sérieux triskells et Gwenn-ha-du sur les parebrises. Loin d’être une simple mascotte rigolote, ce personnage hilare et bondissant est un véritable symbole. Il s’inspire du costume traditionnel que portaient les bigoudènes bretonnes dans le courant du 19^e siècle.

La bigoudène est en réalité la mascotte de la célèbre enseigne bretonne A l’Aise Breizh. Une enseigne qui représente la Bretagne fêtarde, drôle et ouverte. À l’époque, elle était destinée à représenter une ligne de t-shirts ethnico-comiques qui finalement fut un échec. Mais la mascotte a tenu bon et s’est taillé une véritable popularité. Au vu de son succès, le personnage a fini par s’afficher sur les vaisselles, linges de maison et les autocollants bretons pour voiture. Sans surprise, ces derniers ont fait un carton auprès des amoureux de la Bretagne avec, au compteur, plus de 800.000 modèles circulant dans le monde.

Le Gwenn-ha-du : un classique

Même si vous n’êtes que de passage à Bretagne, vous l’avez surement déjà vu. Et comme tout passionné, vous connaissez l’histoire et les significations du Gwenn-ha-du. Il se glisse partout, s’invite dans les grands comme les petits événements et ne passe jamais inaperçu. Il n’y pas une seule photo de manifestation sportive ou culturelle en Bretagne sans au moins un Gwenn-ha-du posé comme un étendard à damier.

Signifiant « noir et blanc », le Gwenn-ha-du représente les deux couleurs du drapeau breton. Un classique pour tout collectionneur, cet emblème s’affiche sur plusieurs supports comme les vêtements, les ustensiles de cuisine et les autocollants. Collés à la lunette arrière, sur la carrosserie, sur les pare-brises ou encore les rétroviseurs, ces stickers permettent de mettre en avant votre identité bretonne ou votre intérêt pour cette région. Pour ma part, j’en ai plusieurs formats. Certains plus grands, et d’autres plus petits que je colle sur différents types de surface. Les fabricants d’autocollants peuvent en effet personnaliser la taille des stickers, à la demande du client.

L’hermine : le mammifère préféré des Bretons

Revenons un instant sur le drapeau de breton. Vous voyez, tout en haut à gauche, dans le cadre à côté des 11 bandes noires ? Les non-connaisseurs diront que ce sont des fleurs de lys. Mais en réalité, ce sont des hermines. Cet animal est adopté par la lignée ducale des Montfort et a fini par être considéré comme le symbole de la région.

Et si on ignore la raison pour laquelle le mammifère se retrouve dans le Gwen-ha-du, la légende explique pourquoi Anne de Bretagne l’a choisie comme emblème. Lors d’une chasse, elle en aurait vu une qui était pourchassée par les chiens. Acculée par une marre de boue, le mammifère aurait préféré affronter les chasseurs que salir sa noble fourrure blanche. Fascinée, la duchesse lui laisse la vie sauve et fit de l’hermine son emblème. C’est aussi de cette de légende que nait la devise des chevaliers bretons, « plutôt la mort que la souillure » ou « kentoc’h Mervel eget Bezañ Saotret .

Aujourd’hui, le mammifère se retrouve sur différents stickers représentant la Bretagne. Et bien sûr, ils ne manquent pas à ma collection. J’ai une préférence pour les autocollants affichant une hermine au bonnet rouge de Jacques Gauvry. Le petit minois de l’animal évoque un visuel pacifiste. En même temps, l’hermine véhicule un message fort par son histoire. Je reviendrai d’ailleurs sur ce fameux couvre-chef après quelques lignes.

Bébé à bord : des visuels à la sauce bretonne

L’autocollant “bébé à bord” est particulièrement populaire. Sous forme de deux petits pieds, d’un bébé suçant sa tétine ou à l’effigie des personnages de Disney, Marvel ou DC, ce type de sticker sillonne le monde. Et les Bretons, eux, disposent de leurs propres versions. Le modèle breton le plus célèbre est, sans conteste, celui d’A l’Aise Breizh. Enfant prodige de la Bretonne sautillante, le sticker est représenté par un bébé bigouden à la fois mignon et hilarant. Et bien que je n’aie pas d’enfants, il m’a été difficile de passer à côté de ce sticker, tellement il m’a fait de l’œil. J’ai un exemplaire en bleu. Mais l’autocollant existe en plusieurs coloris allant du noir au rose.

Par ailleurs, on retrouve également des modèles dont le texte “Bébé à Bord” est traduit en breton “Babig E-Barzh”.   Dans le même registre, les marques identitaires se multiplient et ont créé leurs propres versions où les tout-petits sont représentés par des bébés hermines, de petits pieds ou bodys aux couleurs du Gwenn-ha-du. Mais peu importe le visuel, ce type d’autocollant breton transmet un seul et unique message. Il signale les autres conducteurs que l’on transporte un petit breton à bord de son véhicule.

Le bonnet rouge : symbole d’une révolte vieux de quatre siècles

Impossible de se dire collectionneur d’autocollants bretons sans avoir, dans sa palette, un bonnet rouge. Je vous en ai d’ailleurs parlé un peu plus haut. Ma collection comprend deux modèles. Outre l’hermine blanche coiffée de ce fameux couvre-chef, je dispose aussi d’un visuel où le bonnet rouge couvre la carte de la Bretagne, joliment colorée avec les couleurs du drapeau breton. Deux symboles forts bien connus de la région.

Et si cet objet inspire autant les artistes, c’est parce qu’il a une histoire. En effet, loin d’être une imitation bretonne du chapeau du père Noël, le bonnet rouge a fait partie de l’habit populaire de Carhaix en XVIIe siècle. Les paysans bigoudens lui préféraient la couleur bleue. À l’époque, la région s’était soulevée contre l’application des nouvelles taxes. L’épisode est entré dans l’histoire, connue sous le nom de “Révolte des Bonnets rouges”. D’ailleurs, la légende des Bonnets rouges a retrouvé une nouvelle jeunesse très récemment, en 2013. Cette fois-ci, la nouvelle génération s’est opposée à l’application de l’écotaxe poids lourd. La manifestation fut un succès, puisque le premier ministre a décidé de revenir sur sa décision.

BZH pour Breizh

Les Bretons aiment se retrouver et se rassembler derrière des symboles Breizh. C’est un fait. C’est une façon de démontrer au monde entier que nous sommes fiers de notre région. Cette flamme se remarque davantage lors des événements grand public. Qu’il s’agisse d’un festival, d’une manifestation culturelle ou sportive, il y a toujours un drapeau breton qui vole au vent ou collé à l’arrière d’une voiture. Et quand ce n’est pas le Gwenn-ha-du, c’est la bigoudène bondissante ou le BZH. Mais que signifient ces trois lettres ? Souvent écrit en caractère gras, ce sont en fait l’abréviation du Breizh, Bretagne en breton.

Et pour mettre en valeur ce sigle, les artistes redoublent de créativité. Ma collection comprend quelques modèles. J’ai la version la plus populaire où l’acronyme est représenté à côté du symbole celtique “Triskell”. Plus niais, certes, mais non moins original, le sticker “I love BZH” est fièrement apposé sur ma table de bureau. Enfin, j’ai eu très récemment un coup de cœur pour le blason BZH. Il s’agit de deux visuels distincts où BZH est dessiné au milieu du blason breton, avec en guise de fond, les hermines et les 11 bandes noires.

Le Triskell : un intemporel

Depuis l’engouement du public pour les autocollants d’A l’aise Breizh, sa cote a baissé, certes. Mais le Triskell reste l’un de mes stickers préférés. Ce n’est pas la religion en elle-même qui me plait, mais bien le symbole. Digne d’un dessin artistique, chacun a sa version en ce qui concerne sa signification. D’après la légende urbaine, les trois branches représenteraient l’eau, la terre et le feu. Les plus croyants affirment qu’elles symbolisent les principaux dieux de la religion celtique, à savoir Lug, Ogme et Dagda. Plus loin, on entend dire que le Triskell incarne le sommeil, le rêve et l’éveil. Enfin, des philosophes se sont également penchés sur la question et avancent leur propre théorie. Selon eux, les trois branches expriment le cycle de la vie, dont l’enfance, la vie adulte et la vieillesse.

Et si mon avis vous intéresse, je dirais simplement que le visuel est inspiré d’un trèfle. À quoi bon chercher plus loin quand on peut tout simplement apprécier de l’originalité de l’œuvre. J’en dispose d’ailleurs deux versions. À part le format classique entouré d’un cercle, j’ai aussi un modèle où le Triskell est dessiné sur la robe de la Bigoudène d’A l’Aise Breizh.